Le projet de loi de finances 2026 annonce un virage fiscal majeur pour les Ă©pargnants dĂšs 2025. La flat tax (PFU) sur les revenus du capital â intĂ©rĂȘts, dividendes, plus-values, assurance-vie â pourrait passer de 30 % Ă 33 %, rĂ©duisant directement la rentabilitĂ© des placements. Les livrets rĂ©glementĂ©s (Livret A, LDDS, Livret Jeune) resteraient toutefois intouchĂ©s et exonĂ©rĂ©s.
Lâassurance-vie, produit dâĂ©pargne prĂ©fĂ©rĂ© des Français, serait doublement visĂ©e : par une hausse des prĂ©lĂšvements sociaux et par une possible rĂ©vision des abattements successoraux, aujourdâhui fixĂ©s Ă 152 500 ⏠avant 70 ans. Les PEL et CEL ouverts aprĂšs 2018 subiraient eux aussi cette hausse, tandis que les anciens contrats pourraient ĂȘtre partiellement Ă©pargnĂ©s.
CĂŽtĂ© Bourse, les comptes-titres ordinaires seraient fortement pĂ©nalisĂ©s, alors que le PEA conserverait son exonĂ©ration dâimpĂŽt sur le revenu aprĂšs 5 ans, mais subirait une hausse des prĂ©lĂšvements sociaux. Enfin, lâexĂ©cutif envisage un « super-ISF » : une ponction annuelle de 0,5 % sur les patrimoines nets supĂ©rieurs Ă 2 millions dâeuros, hors patrimoine professionnel.
Dans ce contexte de pression fiscale accrue et dâoptimisation plus complexe, les Ă©pargnants se tournent de plus en plus vers des valeurs tangibles comme lâor et lâargent physiques, recherchĂ©es pour leur neutralitĂ© fiscale, leur liquiditĂ© et leur rĂŽle de protection du patrimoine sur le long terme.